Au XXIe siècle, des pratiques telles que les mariages et les fiançailles d'enfants, les mutilations génitales féminines (MGF), les abandons scolaires causés par les menstruations ou les grossesses précoces, pour n'en citer que quelques-unes, sont odieuses pour une démocratie et pour le développement des filles en Afrique. À cet égard, le Forum plaide sans relâche en faveur de l'adoption de la loi type de la SADC sur le mariage des enfants, de la loi type de la SADC sur la violence basée sur le genre (GBV) et de la loi type de la SADC sur la gestion des finances publiques (GFP), qui imposent une discipline financière aux États membres afin de promouvoir les objectifs de développement durable (ODD) par l'intermédiaire de l'exercice budgétaire annuel.
Malgré les mesures susmentionnées, les cadres juridiques et réglementaires relatifs à la protection des filles en Afrique présentent encore des lacunes persistantes. Pourtant, la protection des filles n'est pas une option, c'est une nécessité et constitue une base de référence sans laquelle le développement socioéconomique restera à la traîne. Il est banal de dire qu'une société qui ne reconnaît pas les mérites des petites filles est vouée à l'échec.Pour sa part, le Forum continuera à travailler en étroite collaboration et de manière cohérente avec ses parlements membres et ses partenaires afin de garantir que les lois et les politiques relatives à la protection des enfants soient progressivement transposées au niveau national pour créer la vision tant convoitée que nous voulons pour nos enfants.
Je vous remercie sincèrement,
Mme Boemo M. SEKGOMA
SECRÉTAIRE GÉNÉRALE